EXPOSITION – DES PETITES HISTOIRES
Expo photo au pôle médical d’Esquibien (Finistère) – jusqu’au 30 septembre 2023.
un tableau une ligne un instant
Les corps dansent, impriment le temps,
ensemble, racontent des petites histoires.
Expo photo au pôle médical d’Esquibien (Finistère) – jusqu’au 30 septembre 2023.
un tableau une ligne un instant
Les corps dansent, impriment le temps,
ensemble, racontent des petites histoires.
Expo photo au pôle médical d’Esquibien (Finistère) – jusqu’au 8 février 2023.
« La mer n’est pas un paysage. C’est une apparition. On n’en fait pas le tour, on peut difficilement en décrire l’aspect et les contours. Elle ne s’explore pas vraiment, elle s’impose, insondable, impénétrable. Cette chair indomptable […] Cela ne nous fait pas de mal de nous sentir ainsi tout petits transportés par plus beau et plus fort que nous. Avec la mer, nous faisons un difficile mais salutaire apprentissage : nous ne pouvons pas tout maîtriser ni programmer. Il y aura toujours de l’imprévu dans nos existences, des régions mystères qui nous échappent – mais nous pouvons trouver de l’ivresse aussi […]
C’est aussi soleil et vacances, coquillages et crustacés, plages convoitées et rêvées. C’est le temps de la liberté et des congés, le corps qui se dévêt et s’offre aux vents. Le bain de toutes voluptés, où l’on se libère de la pensanteur en quelques brasses, ou l’on joue de la gravité. C‘est le bonheur de la glisse, la joie de se faufiler entre ses vagues, notre coeur battant à l’unisson de son grand coeur salé.
En un mot, la mer, c’est la vie. Et plus encore le sens de la vie. Elle dit ce qu’exister signifie. Elle livre inlassablement ses leçons et conseils, pour qui sait écouter, se poser, en silence, pour recueillir sa philopsohie. Parce qu’elle est mouvement, elle nous fait songer à nos existences prises dans le déroulé des jours ; parce qu’elle est changement, elle nous rappelle que nos destinées sont faites de tours et de détours, de vents et de marées. »
Extraits de « Petite philosophie de la mer » de Laurence Devillairs.
« Les premières brasses sont comme un miracle : je flotte ! Mon corps n’est donc pas de pierre. Je ne coule pas, je suis porté par la mer, partenaire de sa houle et de ses flots. J’ai bravé la gravité ; je suis désormais en apesanteur dans le bleu des vagues. Il n’y a sans doute que voler qui soit comparable. Il y a bien sûr une explication physique à ce phénomène… La mer nous fait changer d’état : de marcheur à la verticale, on devient flotteur à l’horizontale. On ne surplombe plus de toute sa hauteur de jambe le monde qui nous entoure, on en fait partie. En ce sens, plonger n’équivaut pas à tomber, mais à s’unir. C’est partir à la rencontre et non chuter. On se retrouve au milieu de la mer, environné par elle. Nous sommes comme si nous étions nulle part, libérés de l’assignation à résidence, alors que, sur terre, nous sommes toujours quelque part, plantés en un lieu comme un papillon sous une épingle. Ouvrir les yeux sous l’eau, être enveloppé de tout cet indigo vibrant, c’est une expérience sans équivalent. On habite l’infini, on se confond avec lui. »
Extrait de « Petite philosophie de la mer » de Laurence Devillairs
dessins – feutres blancs sur papier noir
Exposition « Ici et Là » du 11 novembre au 25 janvier au Café des Avenues.
À Lausanne et Ailleurs, décors urbains et naturels.
Des êtres passent dans ces espaces.
Tout s’articule selon une improvisation commune, des déplacements intuitifs, une danse.
Juste, un instant d’un film qui se construit tout seul.
Ici et là, une partition visuelle d’où se dégage une esthétique à l’insu des occupants de la photo.
Le Café des Avenues m’a donné carte blanche pour exposer quelques unes de mes images.
J’ai naturellement choisi de présenter une série largement inspirée de mon projet autour des cartes postales.
L’idée est d’apporter une autre vision de la carte « souvenir »,
de proposer ainsi la trace d’un lieu, d’une ambiance –
témoin d’un passage, d’une émotion…
C.F.Ramuz joué dans les montagnes par la compagnie MuFuThe et mis en scène par Mathieu Bertholet. Retour sur 1714, l’éboulement à Derborence.
La tournée continue à Sion et Monthey.
Un bout de terre entre ciel et mer, endroit caché, gardé secret par les locaux et pourtant c’est ici que les kitesurfers venus de toute l’Europe se retrouvent pour glisser et voler !
Le 27 avril prochain, c’est le grand rendez-vous des sténopistes. L’occasion de publier les sténopés du jour sur la page internet dédiée au RDV, ou de repérer un stage pas très loin de chez soi pour découvrir les secrets de cette étrange boîte à photos.
En attendant voici deux photographies prises avec le sténopé que j’ai fabriqué l’automne dernier. Un endroit sauvage vers Palinperäntie, en Finlande. Il s’agit de mes tous premiers clichés au sténopé. Ce sont bien sûr des images « imparfaites » qui ont une vie physique – en témoignent les traînées claires dues aux infiltrations de lumière à travers la bobine.
Après quelques mois d’absence, me voici de retour pour une nouvelle formule…
Bonne visite!